Comment déclarer ses revenus fonciers en 2020 ?

Sommaire:

Les revenus que vous tirez de votre patrimoine doivent apparaître sur votre déclaration d’impôt. Ces montants constituent des revenus imposables. Ainsi, en fonction du montant des revenus, les propriétaires peuvent choisir l’imposition au régime micro-foncier ou au régime réel. Comment déclarer alors ses revenus fonciers en 2020 ? Découvrez dans cet article des informations pouvant vous aider à déclarer vos revenus fonciers.

Comment faire la déclaration de ses revenus fonciers ?

On entend par revenus fonciers, le terme englobant :

  • les revenus des immeubles situés en France
  • les droits relatifs à ces immeubles
  • les droits immobiliers et les produits accessoires.

Ces revenus sont tous imposables dans la catégorie des revenus fonciers. En fonction du mode d’imposition que vous aurez choisi, les obligations déclaratives ne seront pas les mêmes.

Déclarer ses revenus fonciers avec un régime micro-foncier

Peu contraignant au plan administratif, le micro-foncier avantage les propriétaires qui souhaitent s’épargner de grands efforts de comptabilité. Sont classés dans le micro-foncier, les bailleurs et associés dont le revenu foncier n’excède pas 15 000 euros par an. Ainsi, vous devez calculer combien vous avez perçu de loyers hors charges sur l’ensemble de l’année 2019. C’est pareil pour tous vos biens mis en location.

Lire aussi :   Immobilier neuf

Ce calcul vous permettra de savoir si vous êtes dans la marge des 15 000 euros. Le cas échéant, il vous suffit donc en tant que propriétaire de déclarer votre revenu foncier brut sur la déclaration d’impôt. Dès que ce montant est connu de l’administration fiscale, celle-ci y applique un abattement forfaitaire de 30 %, représentatif des charges que vous supportez. Pour ce qui est des 70 % restants, ils sont ajoutés aux autres revenus. Notez qu’avec le régime micro-foncier, vous ne pourrez pas déduire vous-même vos charges, car elles sont comprises dans l’abattement de 30 %.

Déclarer ses revenus fonciers avec le régime réel

À partir du moment où vos revenus fonciers dépassent les 15 000 euros bruts par an, vous êtes dans le régime réel. Le régime réel implique que vous déclarez tous vos frais et charges réels reconnus par l’administration fiscale. Pour ce faire, calculez le montant total des frais déductibles, puis remplissez le formulaire 2 044. N’oubliez pas ensuite de conserver tous les justificatifs en cas de contrôle fiscal.

Lire aussi :   Comment faire une offre d'achat immobilier ?

Par ailleurs, le régime réel peut également être appliqué même dans le cas où vous percevez des revenus fonciers en deçà des 15 000 euros. Dans ce cas, il est appliqué pour une durée de trois ans. Ainsi, s’il apparaît qu’en deçà de 15 000 euros, vous pouvez opter pour un régime réel et non foncier, sur quoi se baser alors pour choisir son régime ?

Entre le régime micro-foncier et réel : lequel choisir ?

Tout bien immobilier mis en location occasionne des charges. Ces charges peuvent être très lourdes et pas toujours déductibles. Bien qu’il demande peu d’effort d’un point de vue comptable, l’abattement de 30 % ne suffit pas toujours à couvrir les dépenses pesant sur un logement. Du coup, le régime micro-foncier n’est intéressant que si le logement loué n’occasionne pas d’importants frais. Du moment où le total des charges excède les 30 %, basculer vers le régime réel serait plus avantageux pour vous. Au cas où vous changerez de régime pour vos revenus fonciers, votre choix ne pourra pas être révoqué pendant une durée de 3 ans.

Lire aussi :   Loi pinel à marseille : quand faut-il investir ?